La méthode TRICAM ou plutôt le test TRICAM est souvent utilisée pour faire un bilan de compétences.

L’acronyme TRICAM est bâti avec T pour Technicité, R pour Réflexion, I pour Imagination, C pour Coopération, A pour Action et M pour Méthode.

D’où vient la méthode TRICAM ?

TRICAM a été imaginé en France par une équipe de psychologues et de juristes dirigée par Gérard Roudautet des milliers de personnes pour valider la méthodologie.

La théorie sous-jacente à cette méthodologie ne considère pas que nous sommes prédestinés à certaines activités mais simplement que quelques-unes nous correspondent mieux que d’autres. Par ailleurs, certaines personnes se plairont en équipes tandis que d’autres préfèreront travailler seules.

Chaque activité, environnement de travail ou de formation penche à rassembler des personnes qui partagent des intérêts en commun et se ressemblent un tant soit peu.

On peut donc avec une certaine méthode identifier l’environnement favorable ou l’environnement défavorable de travail d’une personne.

Connaître ses motivations profondes aide à la décision et à l’orientation et surtout éviter des environnements défavorables où l’on s’étiolera.

Connaître son potentiel augmente la confiance en soi.

Connaître son mode de communication permet d’éviter les malentendus et de rater des opportunités.

Le fonctionnement de TRICAM

 Concrètement, TRICAM se veut être un outil d'aide à la décision à partir de l’identification des pôles d’intérêts d’une personne, que l’on compare ensuite avec son environnement professionnel et même extra-professionnel.

TRICAM regroupe en 6 pôles d’intérêts les emplois, les environnements de travail, les formations, et les activités extra professionnelles.  Ce sont les termes de l’acronyme TRICAM donnés en début d’article : T pour Technicité, R pour Réflexion, I pour Imagination, C pour Coopération, A pour Action et M pour Méthode.

Technicité : on aime le concret et les solutions pratiques plutôt que la théorie. On préfère l'action plutôt que la discussion. On est en général considéré comme patient, minutieux, sensé, franc, naturel et simple.

Réflexion : on aime apprendre en permanence. On a peu d’intérêt pour les problèmes dont les solutions sont techniques ou pratiques, on est plutôt dans la conception. On est en général décrit comme critique, curieux, intellectuel, logique et indépendant.

Imagination : on aime apporter ses propres idées et on est à l’aise dans l’émotion, le feeling, le ressenti donc intuitif. On est en général décrit comme spontané, émotif, expressif, passionné.

Coopération : on aime informer, communiquer, enseigner, animer. On règle les conflits par la discussion. On est en général décrit comme attentif aux autres, compréhensif, dévoué, sympathique  encourageant.

Action : on aime entrainer les autres et on s’exprime avec aisance tout en aimant influencer et même dominer. On est en général décrit comme débrouillard, ambitieux, persuasif, optimiste et énergique.

Méthode : on est structuré et on aime donc les environnements de travail et de formation cadrés tandis que l’on déteste l’ambiguïté et le non-dit. On est en général décrit comme organisé, loyal, efficace, discret et respectueux de l’autorité.

Le profil d’intérêt a pour but de déterminer la façon dont la personne se comporte, son type de relations avec les autres, son style de décision, d’apprentissage, sa façon  de voir sa vie professionnelle, ses évolutions.

Bien entendu, le « profil » d’une personne n’est pas attaché à UN SEUL pôle mais à plusieurs. En général, on distingue 3 pôles majeurs et 3 pôles contraires à la personnalité de la personne. Plus les pôles attachés à la personne sont proches, plus ils se renforcent et donnent quelque chose de cohérent.

Pour déterminer les pôles d’une personne, on a recours à des questionnaires où l’on demande souvent de choisir entre plusieurs options qui logiquement se rapportent aux pôles.