« Le pouvoir d'achat de la pension nette de prélèvements sociaux au cours de la retraite a diminué en raisons de revalorisations des pensions parfois inférieures à l'inflation, de décalages de date de revalorisation et de l'accroissement des prélèvements sociaux. La diminution est plus forte pour les cadres et pour les retraités qui acquittent la CSG », constate une étude récente du Conseil d'orientation des retraites (séance du 6 décembre 2017). Toutefois, dans cette étude, le COR indique que le niveau des prélèvements obligatoires sur les prestations vieillesse est en France moins élevé (taux à 10,8%) que dans d'autres pays : 19,1% en Suède, 18,3% en Italie, 14,9% en Allemagne (13,9%, en moyenne, pour les pays de l'UE15).
Depuis le début des années 2000, poursuit le COR, on constate que la contribution des retraités (dans les impôts directs et prélèvements sociaux) a augmenté pour se situer à un niveau proche de celle des actifs. Mais, rappelle le COR, les dépenses de protection sociales consacrées aux retraités (risque vieillesse-survie) sont passées de 5 ,1% du PIB en 1959 à 14,6% en 2013.
Source : Dossier du COR en bref ""La fiscalité des retraités"" 6 décembre 2017