La retraite progressive, c’est comme un pont entre le travail à temps plein et la retraite complète. Vous travaillez moins, mais vous continuez à gagner presque autant qu’avant.
Qui peut bénéficier de la retraite progressive ?
Depuis le 1er septembre 2023, cette option est ouverte aux fonctionnaires (sauf les militaires) et aux professions libérales. Les salariés du secteur privé, les agriculteurs et les travailleurs indépendants y ont déjà accès depuis un moment.
A quel âge peut-on opter pour la retraite progressive ?
Vous pouvez choisir cette option deux ans avant l’âge légal de la retraite, à condition d’avoir cotisé au moins 150 trimestres. Si vous êtes né en 1968 ou après, cet âge sera de 62 ans.
Faut-il l’accord de l’employeur ?
Oui, vous devez obtenir l’accord de votre employeur. Pour cela, envoyez une lettre recommandée au moins deux mois à l’avance, ou six mois si vous êtes fonctionnaire. Si vous travaillez déjà à temps partiel (80% ou moins), vous n’avez pas besoin de cet accord.
Que faire si l’employeur dit non ?
Si votre employeur refuse, il doit vous le dire par écrit. Si vous ne recevez pas de réponse, c’est comme si votre demande était acceptée. Mais c’est à vous de faire toutes les démarches auprès de vos régimes de retraite.
Combien de temps peut-on rester en retraite progressive ?
Il n’y a pas de limite de temps. Vous pouvez continuer jusqu’à l’âge de 70 ans, et les points que vous accumulez pendant cette période augmenteront votre future pension.
Comment ça marche pour le temps de travail et les revenus ?
Vous pouvez réduire votre temps de travail de 40% à 80%. Si vous êtes indépendant ou en profession libérale, vos revenus doivent baisser d’au moins 20%. La part de votre pension de retraite progressive dépendra de votre temps partiel. Par exemple, si vous travaillez à 75%, vous recevrez 25% de votre pension.
Pour les indépendants et les professions libérales, la baisse de revenus sera comparée à la moyenne de vos revenus des cinq dernières années avant la demande.